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Le montage d'un coil

Approfondir

 

 

 

  1. Les accessoires

 

Monter un coil n’est pas quelque chose de compliqué, encore moins si on est bien équipé. Voici le contenu type de la table d'un vapoteur qui s'apprête à monter sa première résistance :

 

Un coupe ongle ou une pince coupante : il ou elle sert à couper le fil résistif proprement

 

Un tournevis de précision : la plupart des atos ont des plots de connexion qui utilisent une vis cruciforme. Les tournevis sont souvent fournis avec les atos.

 

Une paire de ciseau, ou une pince à couper le coton : devinez, bah pour couper le coton ou un autre type de mèche choisi…

 

Une pince à épiler : elle sert à serrer le coil une fois qu’on l’a fait chauffer, et accessoirement à attraper la mèche quand on la fait traverser le coil.

 

Un mouchoir ou un torchon : ah ouais, 9 bonnes chances sur 10 de se mettre un peu (ou beaucoup) de liquide sur les doigts pendant l’opération…

 

On retrouve aussi parfois ces accessoires:

 

Un support d’ato : un ato ne tient pas hyper bien en équilibre sur son plot 510. Inutile si on dispose d’une box (ça tient bien debout, contrairement à un mod tube), d’un ohmmètre ou d’un gabarit avec un support 510.

 

Un ohmmètre : c’est un appareil qui sert à mesure la valeur de la résistance qu’on a monté. Indispensable si l'on est sur un mod meca. Dispensable sur mod electro, car la plupart d’entre eux affiche la résistance sur l’écran du chipset.

 

Un micro coiler : il est totalement dispensable, on peut parfaitement enrouler son coil autour d’un tournevis de précision. En revanche c’est un outil pratique, qui améliore beaucoup le confort, en particulier pour le débutant qui réalise ses premiers montages. Il en existe plusieurs modèles. Passons en quelques uns en revue du moins cher au plus cher.

 

1) le micro coiler en format tournevis : ce n’est ni plus ni moins qu’une barre avec le diamètre qui change toutes les 2 cms. 

 

2) Le gabarit pour micro coil : c’est un petit outil qui permet de bloquer le fil de kanthal et de le faire tourner autour d’une barre du diamètre de son choix. Encore plus simple que l’outil précédent, car la structure permet de resserer le coil au fur et à mesure

3) Le revolver coiler : c’est un outil qui ressemble à un bâton de mascara, destiné à l’enroulement des coils.

 

Une pince céramique : cette pince permet de manipuler le coil pendant qu’on actionne le mod. Vu qu’elle ne conduit ni la chaleur ni l’électricité, elle permet de modeler le coil pendant qu’il chauffe, au moment où il est le plus malléable. 

 

  1. Les consommables

 

Le fil résistif

 

C’est ce fil qui ressemble à un fil de fer que l’on va utiliser pour fabriquer notre résistance. Il peut être fait de Kanthal, de Nichrome ou encore d’inox. Son diamètre et sa matière vont déterminer sa capacité de résistance : plus le diamètre est élevé, moins la valeur de la résistance le sera. Autrement dit, si on construit deux résistances identiques avec un fil de kanthal de 0,30 et l’autre avec un kanthal de 0,40, c’est celle qui est faite avec le fil de 0,40 qui affichera la valeur de résistance la plus faible.

 

La mèche

 

C’est la matière imbibée de liquide que l’on va glisser dans la résistance afin que le liquide soit atomisé.

 

La première et l’une des plus utilisées en reconstructibles, c’est le coton. Il en existe tout un tas de variétés. On préférera naturellement le coton bio et non traité. Voici les différentes formes de coton que l’on trouve en shop :

  • le coton cardé : c’est la version la plus primaire et la moins traitée du coton. Par nature il est hydrophile, il faudra le faire bouillir pour le rendre hydrophobe. Cela aura l’avantage de faire partir les potentiels produits utilisés pour son traitement.

 

 

 

  • le coton bacon : vendu par sachet de quelques pads, il est fabriqué par des vapeurs pour les vapeurs, et offre une très bonne capillarité, pas de gout parasite, sans avoir besoin de le bouillir ou de le roder.

 

 

 

  • Le coton puff : d’origine japonaise, il est tissé d’une manière particulière qui lui confère une capillarité exemplaire. Sa forme de pad plat (un genre de demake-up) le rend assez facile à travailler. Idem ici, ni rodage, ni lavage, pas de gout parasite.

 

 

  • Le coton Fonty : c’est un genre de laine tressée avec du coton. Il demande à être bouilli pour une capillarité optimale, et demande à être rodé pour se débarrasser de son petit gout parasite au départ. En revanche sa structure le rend d’une simplicité incroyable en termes d’utilisation… Pour le faire bouillir : couper un bout d’1m et le mettre dans un bol, faire bouillir de l’eau et la verser dans le bol, couvrir pendant 5 minutes, faire sécher sur un cintre ou un fil…

 

 

 

 

La seconde ; c’est la fibre de silice. Elle est principalement composée de dioxyde de silicium et a une forte capacité capillaire. C’est elle qui équipe la grande majorité des clearomiseurs du marché.

 

La troisième, c’est la Fiber Freaks. Il s’agit d’une fibre de cellulose. C’est là encore un produit conçu par des vapeurs pour des vapeurs. Elle offre une capillarité 2 à 3 fois supérieure à un coton, et une longévité réputée très bonne. Elle est disponible en 2 densités : la densité 1 est présentée comme un coton, imaginez un gros nuage dans un sac, la densité 2 est présentée comme des pads, et elle est particulièrement adaptée aux drippers et aux atos de type genesis.

 

Enfin, le mesh, qui n’est autre qu’un tissu de fibres d’acier inoxydable de qualité chirurgical. On le retrouve principalement pour le montage des atos de type genesis.

 

 

 

 

 

  1. Les montages

 

Il en existe des dizaines, et je ne vais surement pas les répertorier ici.

Je ne vais même pas détailler le montage d’un ato, parce que ce montage diffère d’un ato à l’autre et que le mieux reste encore de taper le nom de l’ato dans youtube pour y trouver une review dans laquelle le chroniqueur effectuera le montage sous vos yeux, et en gros plan.

 

Voici une petite vidéo générique, pour les curieux:

 

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